Selon que vous serez...


Insupportable. Et cruelle. Même pas odieuse… Suffisante. Creuse aussi. Et pénible. Arrogante? Non: fate. Vaine enfin, n'ayant pas la force de se taire… Voilà Christine Angot. Qui devrait vivre à voix basse. Cette romancière inutile, sans trouvailles d’expression, sans mots, jamais, qui peindraient mieux la chose, est une chroniqueuse prévisible. Longue. Froide. Plate. Et gercée. Aucun volume de sa bibliographie ne vaudra jamais cette petite chanson bien écrite qu’est Mon fils est parti au djihad sur laquelle l'hyène brune a pourtant cru malin de s’acharner. Christine Angot n’est bonne qu’à se pâmer devant Carla Bruni et son disque de reprises oiseuses. Elle doit avoir ses raisons. En vérité, cette femme ne voit pas les choses comme elles sont, mais comme elle est, vicieuse et avariée. Ils finiront bientôt par lui jeter des cacahuètes.

Baptiste Vignol