Les charognards


Renaud va mal assurent certains de ses «proches» qui depuis des décennies s'accrochent à son bandana pour un peu de lumière. Renaud va mal, c'est vrai, assez pour que Le Parisien dépêche un «journaliste» à La Closerie des Lilas constater l'étendue des dégâts. Triste évolution d'un journal populaire qui frise maintenant la presse de caniveau. Qu'Emmanuel Marolle torche un papier lamentable sur un chanteur hors promo qui n'a rien à vendre et affirme n'avoir rien à dire, ne saurait surprendre puisque Marolle n'en pince que pour les people, ne connaît rien à la chanson et se fiche donc bien de ce qu'il écrit. Regrettons que ce soit la réputation de son employeur qu'il malmène. Qu'il indique aux lecteurs du Parisien l'endroit exact où trouver Renaud laisse à penser que pour ameuter les charognards, il donnerait le numéro de téléphone du chanteur, s'il l'avait. Le procédé effraie. Mais qu'il n'ait pas le cran de demander à Renaud la permission de le photographier et publie un cliché volé digne de la presse la plus putassière est significatif de l'élégance du personnage... Lui qui signe son article «Déconne pas Renaud», démarquant platement «Déconne pas Manu/ Y a des larmes plein ta bière», ne mérite qu'une réponse: Casse-toi Marolle, et marche à l'ombre!

Baptiste Vignol